Le Baron Taylor à l’avant-garde du Romantisme

PROLONGATION JUSQU'AU 17 JANVIER 2015 !
PortraitBaronTaylorLa Fondation Taylor est une association parisienne fondée en 1844 par le baron Taylor. Elle a pour objectif de « développer la connaissance des arts grâce à l’entraide des artistes eux-mêmes et à la générosité de ceux qui les soutiennent ».

Elle présente du 2 octobre au 15 novembre une exposition intitulée Le Baron Taylor à l’avant-garde du Romantisme à la galerie de la Fondation (1 rue La Bruyère, Paris 9e). Elle sera suivie dans l’Atelier (4e et 5e étage) d’une présentation des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France du 6 novembre 2014 au 17 janvier 2015. Sirene2-300.jpgCette manifestation est organisée en lien avec l’exposition La fabrique du Romantisme, Charles Nodier et les Voyages pittoresques du Musée de la Vie Romantique du 10 octobre 2014 au 18 janvier 2015.

Le baron Taylor (1789-1879) est né à Bruxelles. Précurseur du romantisme, il prend le parti des modernes (de Victor Hugo et des Jeune-France : voir l'article Les romantiques 'jeune France' et 'nouvelle France'). Il est très impliqué dans les arts (théâtre, littérature, beaux-arts, musique etc.).

L'exposition s’organise « autour des différents chapitres de la vie de Taylor, au travers des œuvres des artistes et amis, pour la plupart rencontrés dans l’atelier de Degotti, le célèbre peintre-décorateur de l’Opéra, tels Daguerre, Bouton, Alaux, Cicéri, Gué, Fragonard... Troupe que rejoindra bientôt Dauzats, qui deviendra le plus proche collaborateur de Taylor. Nombre de ces artistes accompagneront Taylor dans ses expériences théâtrales, les Voyages pittoresques et les missions culturelles jusqu’à l’aventure du mutualisme et de la création des associations. Les Voyages pittoresques, partie importante de l’exposition, ont été déterminants dans la prise de conscience au XIXème siècle que les monuments appartiennent bien à l’Histoire et doivent comme tels être transmis de génération en génération. »

Alaux300.jpgLes oeuvres d'art et les monuments anciens peuvent être appréciés aujourd'hui souvent grâce à la mobilisation de certains comme le baron Taylor ou Prosper Mérimée (1803-1870) à l'époque romantique. Le Romantisme remet au goût du jour le passé, la terre. Les ruines exaltent l'imagination. On ressent cela, ainsi que la modernité de ce courant nouveau à travers les oeuvres présentées dans cette exposition dont certaines sont d'une exécution particulièrement fine.

Le 1 rue La Bruyère où se déroule l'exposition est au milieu du nouveau quartier à la mode alors (quartier Saint-Georges - Notre-Dame de Lorette), surnommé dès 1823 « la Nouvelle Athènes », proclamé à plusieurs reprises au  XIXe siècle « République des Arts et des Lettres », où vivent les affriolantes 'lorettes' (voir cet article). Il a beaucoup changé aujourd'hui ; mais il en reste quelques reliquats. Enfin pour ceux qui souhaitent marcher, ils peuvent se rendre à quelques pas à l'Hôtel Drouot et parcourir des ventes aux enchères dans ce musée à 'ciel ouvert', et se promener dans les passages couverts aux alentours (passages Verdeau, Jouffroy et des Panoramas qui se suivent et datent tous de la première moitié du XIXe siècle) ... charmants.

Photographie 1 :  Le baron Taylor par Alaux, Collection Mutuelle des artistes dramatiques et lyriques.

Photographie 2 :  Homme regardant une sirène sculptée sur chapiteau. Détail de la lithographie d'Engelmann Ruines l'église de Saint Pierre de Jumièges de Fragonard, provenant de Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France - Normandie I.

Photographie 3 : Homme assis dans le vent avec son cahier de dessins. Peinture de Jean-Paul Alaux : Vue prise de Floirac. Collection du Musée des beaux-Arts de Bordeaux. Ci-dessous tableau en entier.
Alaux400.jpgPhotographie de dessous :  Place Saint-Georges.
PlaceSaintGeorges400.jpgPhotographie de dessous : Une partie d'une salle de Drouot le jeudi 2 octobre 2014.

SalleDrouot2oct2014-400.jpgPhotographie de dessous : Passage Jouffroy.PassageJouffroy400.jpg

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Le Musée des Automates de La Rochelle

automates_egypte.gifLes automates existent depuis la plus haute antiquité. Au XVIIIe siècle la France est à la pointe dans la création de ces mécaniques donnant du mouvement à des êtres irréels grâce à l'habileté de leurs constructeurs.

« Le Musée des Automates de La Rochelle est le premier musée du genre en France. Il présente des pièces prestigieuses réalisées par les plus grands maîtres en la matière. »

Photographie : Automates de l’Égypte antique. Photo du site (www.museeslarochelle.com).

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Hokusai

Hokusai1024px-Hokusai_1760-1849_300.jpgLe Grand Palais fait toujours les choses en grand. Cette fois, pour l'exposition sur Katsushika Hokusai (1760-1849), sont présentées, jusqu'au 18 Janvier 2015, 565 œuvres de cet artiste japonais (auxquelles s'ajoutent 47 sur Hokusai et la France) en plusieurs volets, dont en permanence à peu près 320 œuvres de celui-ci. Le premier volet se déroule du 1er octobre au 20 novembre, et le second du 1er décembre au 18 janvier, avec dix jours de relâche entre le 21 et le 30 novembre 2014. 170 œuvres de Katsushika Hokusai seront remplacées pour le second volet ; 20 le seront au cours d'un même volet ; 145 sont communes aux deux parties ainsi que les 47 sur son influence en France.

L'exposition commence avec une salle sur l'inspiration que suscite Hokusai sur la seconde partie du XIXe siècle et le 'japonisme' qui en découle. Elle se poursuit en suivant la carrière de l'artiste chronologiquement. La seconde moitié de son parcours (premier étage) est selon moi la plus intéressante. De ses estampes et dessins se dégagent alors une paix, une harmonie, un sens esthétique profond et une sagesse. Les aficionados seront ravis.

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Le rococotier et la rococotière

Le rococotier et la rococotière sont des personnes qui aiment et recherchent les choses rococos, dans le sens d'anciennes. On peut dire que mon blog est rococotier dans la mesure où je parle beaucoup d'objets d'art du passé. La raison est que je ne trouve rien d'intéressant dans l'art contemporain des XXe et début XXIe siècles.

© Article LM

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Portraits de l'époque romantique, une passion de collectionneur

PROLONGATION JUSQU'AU 10 MAI 2015 !
Fenetre500.jpg

Jusqu'au 14 décembre 2014 l'exposition Portraits de l'époque romantique, une passion de collectionneur se déroule dans la Maison de Chateaubriand domaine départemental de la Vallée-aux-Loups. Un moment sans aucun doute émouvant. Une collection de passionné présentée dans un contexte d'époque cela ne peut être qu'un ravissement.

Salon500.jpg

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Le château de Versailles en cent chefs-d’oeuvre

Apollon et les nymphesblanc650Du 27 septembre 2014 au 20 mars 2016 le Musée des Beaux-arts d'Arras propose une belle LouisXVEnfant300exposition intitulée Le château de Versailles en 100 chefs-d’oeuvre. C'est une nouvelle occasion de se plonger dans le grand style de l'époque de Louis XIV jusqu'à la Révolution avec des œuvres prestigieuses d'artistes Marie‐AntoinetteDAutricheReineDeFrance300et artisans français de cette époque : peintures, sculptures, mobilier, objets d’art ... prestigieux.

Photographie ci-dessus : « Apollon servi par les nymphes [de] François Girardon et Thomas Regnaudin. 1667‐1675. Marbre Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Château de Versailles, Dist. RMN‐Grand Palais / Jean‐Marc Manaï. »

Photographie de gauche : « Louis XV enfant [par] Augustin Justinat (?‐1743). 1717. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean‐Marc Manaï. »

Photographie de droite : « Marie‐Antoinette d'Autriche, reine de France [par] Elisabeth Vigée‐Le Brun (1755‐1842). 1779‐ 1788. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © RMN‐Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot. »

Photographie ci-dessous : « Illumination du Belvédère du Petit Trianon, 1781 [par] Claude‐Louis Châtelet (1753‐1794). 1781. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © EPV. »

FeuxDArtifice650Photographie ci-dessous : Détail de « La Famille du duc de Penthièvre dit aussi La Tasse de Chocolat [par] Jean‐Baptiste Charpentier, le Vieux (1728‐1806). Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © RMN‐Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot. »FamilledePenthièvreDetail2-300

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Fra Angelico, Botticelli … Chefs-d’oeuvre retrouvés.

CinqAngesDansant.jpgJusqu'au 4 janvier 2015 le Domaine de Chantilly présente une exposition intitulée Fra Angelico, Botticelli … Chefs-d’oeuvre retrouvés avec un ensemble de tableaux des XIVe et XVe siècles : de Primitifs italiens et de peintres florentins et siennois du Quattrocento.

« Trente oeuvres majeures [des] collections [du musée] - dont des peintures et dessins de Fra Angelico, Filippino Lippi, Botticelli, Léonard de Vinci – seront présentées dans la salle du Jeu de Paume, aux côtés de neuf peintures prêtées par des institutions internationales de premier plan. »

« Le projet de l’exposition est né de la découverte que le panneau de Fra Angelico de Chantilly Saint Benoît à Subiaco devait être associé à plusieurs autres panneaux éparpillés entre Philadelphie, Cherbourg et Anvers. Michel Laclotte a identifié dans une collection privée le cinquième morceau du puzzle qu’il attribue alors à Fra Angelico. Le tout forme ce qu’on appelle AllegoriedelAutomne300.jpgune Scène érémitique ou une Thébaïde. Ne pouvant pas prêter hors les murs ses collections en raison du testament du duc d’Aumale - donateur du Domaine de Chantilly à l’Institut de France, une exposition au musée Condé marque l’unique occasion de réunir les cinq tableaux ensemble.

Outre La Thébaïde, le Musée Condé a décidé de dépasser le cadre d’un simple « dossier » et de proposer au visiteur un panorama plus ample de la peinture toscane des XIVe et XVe siècles, en se fondant sur la très riche collection du musée et sur le principe ayant présidé à la réunification du panneau de Fra Angelico. La grande majorité des œuvres de cette période conservées à Chantilly n’étant que des éléments d’ensembles originellement plus vastes, pourquoi en effet ne pas faire en sorte, le temps d’une exposition, de les réunir avec leurs compagnons d’autrefois ? La majeure partie des tableaux exposés provient de retables dispersés. Celui du siennois Sassetta, réalisé au milieu du XVe siècle pour l’autel majeur de l’église San Francesco de Borgo San Sepolcro, constitue l’un des exemples les plus étourdissants – et sur deux faces – de cette multiplication d’images saintes, mais aussi de leur émiettement : un seul fragment est aujourd’hui conservé à Chantilly, les vingt-six autres panneaux se répartissant dans une dizaine d’autres institutions.

Autre exemple, les deux Saints de Fra Angelico étaient situés à l’origine sur les pilastres d’unretable à la typologie similaire, situé sur l’autel majeur de l’église de San Domenico de Fiesole, attenante au couvent où vivait Fra Angelico. Autre exemple de démembrement mais non religieux cette fois-ci, le panneau de Botticelli et Filippino Lippi Esther choisie par Assuérus (Chantilly) ornait à l’origine un cassone (coffre de mariage) avec deux autres panneaux conser-vés à Ottawa et à Florence. Ce coffre allant de pair avec un second également divisé (Louvre, Ottawa et Rome). Les deux fragments les plus importants seront exposés côte à côte grâce au prêt exceptionnel du musée du Louvre.

Les reconstitutions réelles des œuvres n’ont pas été possibles dans tous les cas, aussi des reconstitutions virtuelles figurent dans l’exposition pour donner au visiteur une connaissance plus complète des œuvres originelles.

Ajoutons d’ailleurs que des fragments d’en-sembles reconstitués restent inconnus à ce jour, mais peut-être que cette exposition sera l’occasion de susciter de nouvelles recherches, ou trouvailles. Il faudra faire aussi une place toute particulière à la Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo, œuvre phare du musée Condé restaurée pour l’occasion. D’autres tableaux ou dessins de grands maîtres viennent agrémenter le parcours de l’exposition : nous pouvons citer entre autres Pesellino, Fra Carnevale, entourage de Léonard de Vinci, Michel-Ange. »

Photographie du haut : « Giovanni di Paolo (Sienne, 1398 - id., 1482). Cinq anges dansant au pied d’un trône, c. 1430-1435. Bois (Tempera sur panneau de peuplier). Chantilly, musée Condé. © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat. »

Photographie de gauche : « Sandro Botticelli et son atelier. Allégorie de l’Automne. Chantilly, musée Condé. © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat. »

Photographies du dessous : « Stefano di Giovanni, dit Sassetta (Sienne, v. 1400 - id., 1450). Le mariage mystique de saint François, 1437- 1444. Chantilly, musée Condé. © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat. »

LeMariageMystiqueDeSaintFrancois2.jpgPhotographies du dessous : « Giovanni dal Ponte (Giovanni di Marco di Giovanni dit). Florence, 1385-1437/1438. Couronnement de la Vierge. Chantilly, musée Condé. © Musée Condé, Chantilly / The Bridgman Art Library. »CouronnementdelaVierge650.jpg

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Minuscules, l'univers ludique des poupées de poche.

PoupeeDePocheDansDecor.jpgLe Musée de la Poupée de Paris présente jusqu'au 24 janvier 2014 l'exposition Minuscules, l’univers ludique des poupées de poche. Les poupées anciennes appartiennent à l'univers des petites filles d'autrefois. Il peut être difficile pour un adulte mâle de s'y laisser aller. Cependant on y retrouve des décors et habits d'autrefois et de très nombreux détails parfois très fins. Et puis c'est attendrissant. La tendresse c'est important.

Mignonette1-300.gif« Les poupées de poche sont apparues sur le marché occidental vers 1876, en même temps que les premiers bébés articulés. Les modèles les plus recherchés sont entièrement en biscuit (porcelaine mâte comportant deux phases de cuisson), alors que des spécimens moins coûteux étaient réalisés avec un corps semi-articulé en composition. De facture essentiellement française et allemande, ces poupées de petite taille,qui tenaient donc dans une poche,devinrent les jouets par excellence des enfants des générations entre la guerre de 1870 et la guerre de 1914. »

À noter pour ceux qui aiment le kitsch une salle est consacrée à une exposition sur les Boules à neige.

Le Musée de la Poupée mériterait, je crois, des financements afin d'être rafraîchi. Cela fait vingt ans qu'il existe. Son sujet, l'impasse où il se trouve, au coeur de Paris, près d'un gentil jardin où s'amusent de nombreux enfants, en font un havre poétique à conserver.

Photographie du haut : Poupée miniature dans son décor. © Musée de la Poupée.

Photographies de gauche : « Mignonnette française (13 cm), vêtement de style, coffret ancien. » © Musée de la Poupée.

Photographie ci-dessous : « Mignonnettes françaises et leur trousseau, 1879 (13 cm). » © Musée de la Poupée.Mignonette2.gif

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Le temps des chansons

LeTempsdesChansons.jpgLe temps des chansons est le site d'une marchande de partitions anciennes. Elle possède un fonds de quelques dizaines de milliers d'exemplaires des XIXe et XXe siècles la plupart illustrés en première page.LeGandinParisien.jpg

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Diktats : une librairie 'en chambre' sur la mode.

CatalogueDiktats est une librairie en ligne (« librairie en chambre » comme ses créateurs aiment à le dire) spécialisée dans la mode et le costume, fondée en 2006. Elle propose de très intéressants documents d’époque. Pour ceux qui ont les moyens pécuniaires on y trouve de vraies perles. Pour les autres … ils peuvent toujours feuilleter le site par plaisir. Quant aux aficionados de la mode ancienne qui cherchent de l’inspiration … on en trouve ici ... par exemple concernant les coiffures du XVIIIe siècle (dans mon blog les articles sur ce sujet sont les plus lus).

Diktas édite aussi des catalogues thématiques papiers à tirage limité (généralement autour de 500 exemplaires) « diffusés gracieusement auprès des clients et amis de la librairie ». Le dernier, publié en 2013, est consacré aux grandes figures féminines de la mode. Le premier (2007) présentait une collection de pièces relatives à Paul Poiret. Le prochain devrait vraisemblablement paraître fin 2014 début 2015.

Photographie de droite : Second catalogue de la librairie, intitulé Sous la Coupe des femmes.

Voici des exemples de documents d'époque proposés dans ce site :

Photographie ci-dessous : « Coiffure en médaillon, coiffure à la zodiaque (1777). » © Diktats.

1coiffure en medaillon coiffure a la zodiaque gravure 1777Photographies ci-dessous : « Le manuel des toilettes dédié aux dames (1777). » © Diktats.

2ManuelDesToilettesDiktats22-2ManuelDesToilettesDiktatsDiktatsPhotographies ci-dessous : « Suite de 31 Coiffures, inspirées de la Galerie des Modes et Costumes Français (circa 1780). » © Diktats.

3Suitede31CoiffuresDiktatsPhotographie ci-dessous : « Fantaisies aimables ou les caprices des belles (1786). » © Diktats.

4FantaisiesAimablesDiktatsPhotographie ci-dessous : « Magasin des modes nouvelles, 1788, 9ème cahier. » ©  Diktats.

5magasin des modes nouvelles 9eme cahier 10 fevrier 788 plaPhotographies ci-dessous : « Le Jardin de la Noblesse Française, par Abraham Bosse (1629). » © Diktats.

6LeJardinDeLaNoblesseFrancaiseParAbrahamBosseDiktatsPhotographies ci-dessous : « Recueil de planches de modes et de costumes du XVIIème siècle par Picart, Bonnart et Chiquet. » © Diktats.

7-1-Recueil de planches de modes du xvii siecle Diktats7-2-Recueil de planches de modes du xvii siecle Diktats7-3-Recueil de planches de modes du xvii siecle DiktatsPhotographie ci-dessous : « Les Croyables au Péron, gravure de mode de Levilly d'après une composition de Salvatore Tresca (1797). » © Diktats.

8-1les incroyables les croyables au peron tresca lavilly 17Photographies ci-dessous : « Incroyables et Merveilleuses, suite de 4 gravures (circa 1797). » © Diktats. Les couleurs tendres des habits du quatrième cercle sont celles à la mode dans l'ancien régime.

8-2IncroyablesMerveilleuses18-3IncroyablesMerveilleuses2Photographie ci-dessous : « Nouveau jeu des costumes de dames françaises par un adorateur du beau sexe (circa 1810). » © Diktats.

9nouveau-jeu-des-costumes-de-dames-francaises-par-un-adoratPhotographies ci-dessous : À gauche - « Monsieur, Revue des élégances, n11 (1920, novembre). » © Diktats.

À droite - « Louis Poirier, chemisier, 8 rue de Rougemont à Paris, pochoir publicitaire (circa 1925). » © Diktats.

10XXe DiktatsPhotographies ci-dessous : À gauche - « Modèle Multiflore, robe du soir de Lucien Lelong, photographie d'époque du studio Deutsch (1934). » © Diktats.

À droite - « Chanel - portrait de Coco Chanel par Horst P. Horst en 1937, tirage postérieur (circa 1960). » © Diktats.

11XXe DiktatsUn jour j'écrirai un article sur les nombreux antiquaires et libraires 'en chambre' qui proposent de très belles choses uniquement sur Internet !

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De Léonard de Vinci à Michel-Ange : Les Borghia et leur temps

Paolo da San LeocadioJusqu'au 15 février 2015 le Musée Maillol présente une exposition intitulée : De Léonard de Vinci à Michel-Ange : Les Borghia et leur temps.

Comme d'habitude avec ce musée on n'est pas déçu ! Les œuvres choisies sont belles, et nous plongent littéralement dans une époque (le XVIe siècle) et une atmosphère (celle de l'Italie des Borghia). À chacun des événements organisés par ce lieu on découvre un aspect prestigieux des beaux-arts italiens … un voyage garanti … et sans frais d'avion … ni besoin de machine à remonter dans le temps !

Cette fois c'est une leçon de peinture qui nous est donnée plus que d'histoire. Les œuvres sont variées, bien restaurées et conservées, avec leurs couleurs délicates. Les portraits sont nombreux. LeTitienQuelques objets rappellent le trouble de ce temps avec une armure, un bel heaume de pourpre et d'or … Les portraits de Luther, Érasme, Jérôme Savonarole, Nicolas Machiavel, des Borghia ... évoquent les mouvements variés des esprits marquant d'alors.

Pouvoir, Religion, Humanisme et Art sont les quatre grands thèmes de l'époque des Borghia.

J'ai particulièrement aimé la Dame à la licorne (Giulia Farnèse ?) de Luca Longhi (1507) et La Madone à la cerise de Cesare da Sesto (Début du XVI e siècle).

Photographie 1 : « Paolo da San Leocadio. VIERGE À L’ENFANT ET SAINT JEAN. 1500-1510. Huile sur bois. H. 59,7 ; L. 45 cm. Valence, Museo de Bellas Artes. »

Photographie 2 : « Tiziano Vecellio dit le Titien. LE PAPE ALEXANDRE VI PRÉSENTE JACOPO PESARO À SAINT PIERRE. 1502-1510. Huile sur toile – H. 147,8 ; L. 188,7 cm. Anvers, Musée royal des Beaux-Arts. © Lukas-Art in Flanders vzw, photo Hugo Maertens. »

Photographie 3 : « Francucci Innocenzo dit Innocenzo da Imola. PORTRAIT PRÉSUMÉ DE VANNOZZA CATTANEI. Huile sur toile. H. 83 ; L. 62 cm. Rome, Galleria Borghese. © SSPSAE e per il Polo Museale della Città di Roma. »PortraitPresumeDe VannozzaCattanei

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Belles moustaches

Les moustaches sont très fréquentes au XIXe siècle, jusqu'à la première guerre mondiale. En voici quelques exemples parmi beaucoup d'autres (un dessin, une photographie et une estampe).

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MoustacheEmileCarnoy2-300lm.jpgPhotographie ci-dessous : « LA MASCARADE HUMAINE » « LES PARENTS TERRIBLES - Et moi je défends qu'on ait de ces moustaches là !..... sous aucun prétexte ! »

moustache-1lamascaradehumainelesparentsterribles300lm.jpg© Article et photographies LM

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Les Messieurs à la belle ceinture

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LesmessieursALaBelleCeinture650lm.jpgPhotographies : Illustration double page de La Vie parisienne de 1892 : « Les Messieurs à la belle ceinture ».

© Article et photographies LM

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Le Pérugin, maître de Raphaël.

LePerugin300Du 12 septembre 2014 au 19 janvier 2015 le Musée Jacquemart-André présente une exposition intitulée Le Pérugin, maître de Raphaël. Elle réunit une  cinquantaine d’œuvres de l'artiste présentant les grandes étapes de sa carrière. Le Pérugin (1450-1523) est « considéré par ses contemporains comme l’un des plus grands peintres d’Italie ... »

Je ne suis pas encore allé voir cette exhibition. Mais généralement on peut se rendre aux manifestations organisées par ce musée les yeux fermés … ou du moins non : ouvrez-les … au moins une fois rentrés dans la salle d'exposition !

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Le nec plus ultra du calcéophile

bottes-copie-1Le calcéophile est un passionné de chaussures. Le terme est assez récent. Je ne l'ai retrouvé dans aucun des dictionnaires que j'ai consultés. Il est composé de calceus (qui désigne la chaussure en latin) et de  φιλία, philia (qui signifie en grec ancien : une amitié, une vive affection).

Le calcéophile a un goût prononcé pour cette partie du vêtement qu'est la chaussure, non pas par fétichisme mais par inclination pour le bel ouvrage. Personnellement étant végétarien et n'achetant plus de cuir neuf depuis plus de vingt ans, la calcéophilie ne m'intéresse pas, excepté quand il s'agit de collectionner et restaurer des chaussures anciennes de qualité.

Alexis Boniface est un exemple dans ce domaine et peut-être le seul puriste en France pour l'époque qu'il couvre. Il recherche et collectionne les souliers pour hommes de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe (si possible avec leurs embauchoirs et semelles d’origine), les embauchoirs anciens, les manuels de cordonnier-bottier, les catalogues anciens, les informations sur les bottiers du passé (photos, factures, témoignages) et leurs outils. Si vous avez de tels documents n'hésitez pas à le contacter à albo1er@hotmail.com. Il collectionne aussi les chausse-pieds et les tire-boutons (crochets à bottines). Mais comme il le dit : « Ces recherches d'objets sont néanmoins vécues avec une intensité moindre que celles liées aux souliers. Je peux rester des heures devant une paire de souliers à scruter tous les détails, rarement devant un tire-boutons. »

Son goût et ses exigences en matière de qualité et d'authenticité sont admirables, ainsi que la finesse de ses restaurations (il restaure mais ne répare pas afin de garder le plus possible l'état d'origine) et sa connaissance précise du processus de confection. Ce souci de perfection et ce besoin d’approfondir constamment  son savoir dans tous les domaines de fabrication du bel ouvrage le conduisent régulièrement à affiner ses connaissances dans l'arrière boutique d'un cordonnier et auprès des artisans ayant conservé un savoir-faire authentique. Il s'intéresse aux détails les plus infimes afin de collectionner et de restaurer les chaussures dans leur jus : « Un mur de gravure sur une paire prêt-à-chausser n'est pas le même que sur une paire sur mesure, et une trépointe sur une paire sur mesure n'est pas cousue de la même manière aujourd'hui qu'il y a quelques décennies (largeur des points, matière du fil : nylon majoritairement utilisé de nos jours contre fil de lin et de chanvre auparavant). »

Alexis Boniface ne porte pas les souliers de sa collection. Il les aime trop pour cela. C'est une autre qualité qui le distingue de la plupart des collectionneurs de chaussures anciennes (XIXe-XXe).

Il est en train de remettre à jour son site internet dont je parlerai dès qu'il sera à nouveau visible. Dans celui-ci il expose sa démarche de calcéophile ; présente sa collection ; décortique pour le visiteur les étapes de fabrication à travers des photographies ; propose une bibliographie et un lexique ; répertorie par ordre alphabétique, grâce à ses recherches, une grande partie des bottiers parisiens etc. Comme il l'écrit « Il y avait environ un millier de bottiers indépendants à Paris au début du XXe siècle, moitié moins un demi-siècle plus tard et ils ne sont plus que quelques-uns aujourd'hui. »

Je le remercie de m'avoir fait découvrir sa passion et d'avoir passé du temps à me l'expliquer, ainsi que pour les photographies des souliers de sa collection qu'il m'a envoyées et qui illustrent cet article.

Première photographie : Quelques paires de bottes de sa collection : Chesnot, Bunting, Maxwell, Hellstern …

Photographie de droite : Bottes Maniatis « Pied droit : avant nettoyage, pied gauche : après ».

Photographies ci-dessous : « Berluti à boutons ». « Bottines du Bon Marché, vers 1905 ».

BerluttiBottinesBonMarche
Photographies ci-dessous
 : «Richelieu Bunting ». « Capo Bianco ».

RichelieuCapo
Photographies ci-dessous
 : « Bottines à boutons E.Ramat Maire, vers 1910 ». « Bottines à lacets E.Ramat Maire, vers 1910 ».

Bottines
Photographies ci-dessous 
: « Derby 5 œillets à bout droit rapporté ». « Richelieu Pinet ».

DerbyRichelieu
Photographies ci-dessous
 : « Mocassins Tuczek ». « Richelieu Daliet-Grand ».

MocassinsRichelieu
Photographies ci-dessous
 : « Bunting ». « Bottines Unic ».

BuntingBottines
Photographies ci-dessous
: « Paire de bottines à boutons Coquillot, circa 1908 ». « Paire de Richelieu bi-matières Perugia ».

CoquillotPerugia.jpg
Photographies ci-dessous
 : « Bottes Roger Chesnot ». « Bottes René Chesnot».

bottes
Photographies ci-dessous
 : « Embauchoirs bottines ». « Embauchoirs 3 pièces ».Embauchoirs

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Vermeilleux ! L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle.

ToiletteEnVermeil1789420.jpgToiletteEnVermeille1784-420.jpgLa Galerie Kugel à Paris propose jusqu'au 8 novembre 2014 une exposition intitulée VERMEILLEUX ! L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle.

Celle-ci présente un ensemble prestigieux de plus d'une centaine de pièces en vermeil de fabrication strasbourgeoise.

Cette exposition « couvre l’essentiel des styles et des formes. » Elle « s’articule autour de deux parties chronologiques : l’influence germanique à la Renaissance et à l’époque Baroque, puis le style français des XVIIIème et XIXème siècles, passant par le style rocaille et le néoclassicisme. »

« Le catalogue accompagnant l’exposition propose une étude scientifique pour chaque pièce ainsi qu’un répertoire exhaustif de tous les orfèvres de Strasbourg de 1540 à la Révolution, constituant ainsi l’ouvrage de référence sur le sujet. »

L'entrée est libre.

Photographie du haut : « Toilette en argent doré de la comtesse Von der Leyen, Strasbourg, 1789, par Johannes Jacob Kirstein et Carl Ludwig Emmerich. © Guillaume Benoit. »

Photographie de gauche : « Toilette en argent doré de la Duchesse de Mecklenburg-Strelitz, Strasbourg, 1784, par Johann Heinrich OERTEL et Gottfried IMLIN. © Hughes Dubois. »

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Tout ce qui reluit n'est pas or.

ToutCeQuiReluiNEstPasDOr400lm.jpgPhotographie de gauche : « Tout ce qui reluit n'est pas or. » Estampe de vers 1850 représentant un couple prétentieux en train de se faire cirer les chaussures. Derrière, l'enseigne d'un magasin d'orfèvrerie indique :  « Imitation d'or, strass, chrysocalque, melchior etc. ».

Le strass est de la verroterie imitant des pierres précieuses. Le strasbourgeois Georges Frédéric Strass (1701-1773), joailler du roi de France, lance cette mode en 1746. L'objectif est de confectionner des bijoux à bas prix. Cependant certains modèles s'avèrent plus chers que les originaux.

Le chrysocalque est une composition à base de métal (cuivre, zinc ou étain) imitant l’or.

Le melchior est un alliage (de cuivre, de zinc et de nickel) qui ressemble à de l'argent. Ce mot est une altération de maillechort, de Maillot et Chorier, les inventeurs de l’alliage en 1819.

Photographie de gauche : Boucles de chaussures probablement du XIXe siècle en strass et métal argenté.

BouclesStrass300lm.jpgLe métal argenté est une technique utilisée déjà au XVIIIe siècle. On l'appelle 'plaqué' ou 'doublé'. Le procédé de l'électrolyse est trouvé au XIXe siècle. Le brevet est déposé simultanément en 1840 par les Anglais Henry et Georges-Richard Elkington (1801-1865) et le Français Henri de Ruolz (1808-1887). Celui des Elkington est vendu en 1842 à Charles Christofle (1805-1863) qui se spécialise dans ce procédé. En 1845 il fonde une nouvelle société (il succède à son maître en 1830) : « Charles Christofle & Cie » et commence à fabriquer lui-même les pièces à argenter, dès 1846, devenant ainsi indépendant des autres fabricants orfèvres. En 1863 son fils Paul Christofle et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910) lui succèdent. Ce dernier introduit d'autres procédés (galvanoplastie, moules en gutta-percha ...) donnant à l'entreprise (qui existe toujours aujourd'hui) un essor considérable, devenant au début du XXe siècle la manufacture d’orfèvrerie la plus importante de France.

Photographie ci-dessous : « EXPOSITION UNIVERSELLE. - Orfèvrerie et galvanoplastie. - La maison Christofle et Cie ». Estampe de H. Linton d'après Bertrand de vers 1864-1866.

MaisonChristolpheExpositionUnviverselle500lm.jpg© Article et photographies LM

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Sacres royaux, de Louis XIII à Charles X.

AfficheSacresRoyaux.jpgLe château de Versailles et le Centre des Monuments Nationaux (CMN) présentent au Palais du Tau à Reims jusqu'au 2 novembre 2014 une exposition sur les Sacres royaux, de Louis XIII à Charles X.

Celle-ci réunit le fonds du Palais du Tau et les œuvres des collections du Château de Versailles « évoquant le sacre des Bourbons : portraits des souverains, représentations des événements et du rituel du sacre, ornements et regalia réalisés pour le sacre de Charles X. »

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Les Missiles "Sacré Dollar"

Je trouve la chanson Sacré Dollar du groupe yéyé Les Missiles particulièrement d'actualité. Elle est visible sur le site de l'INA ici. Je n'ai pas trouvé le moyen d'incorporer dans l'article la vidéo sans que parfois une publicité la parasite. C'est le cas même lorsque j'insère directement la vidéo de l'INA !! D'après l'INA il ne devrait pas y avoir de problème. C'était calme pendant les vacances et c'est revenu. SacreDollar.jpg

Photographies ci-dessous : Photographie dédicacée recto-verso des membres du groupe.YeyesLesMissilesRectoVerso300lm.jpg

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Jolie vente de la maison Artcurial

Jolie vente de la maison Artcurial ce mardi 8 juillet. Le catalogue est visible ici.

BoiteAmouchesXVIIIesiecle.gifPhotographie : « BOITE À MOUCHES RECTANGULAIRE EN OR ÉMAILLÉ, MILIEU DU XVIII e SIÈCLE. Attribuée à Jean Georges. A deux couvercles à charnière, les deux faces décorées de médaillons à nœud de ruban et lauriers émaillés vert, présentant des amours avec leur arc en grisaille avec double encadrement en or émaillé rose et or ciselé de godrons, les côtés ornés de colombes, carquois et imitations de lapis-lazuli, l’intérieur à trois compartiments, dont un à couvercle émaillé à décor d’amour endormi, et une petite brosse à monture hexagonale en or, les couvercles à fond de glace. Signée sur la bordure : Vve Geôrge Beaulieu et Gnet à Paris. Poinçon du maître orfèvre incomplet, attribué à Jean Georges, reçu en 1752. Paris 1764 ; petits manques à l’émail, et les réserves à l’imitation de lapis-lazuli refaites H. : 2,2 cm (1 in.) L. : 5,2 cm (2 in.) l. : 3,9 cm (1 ½ in.) Poids brut : 140 gr. Sur le couvercle, l’Amour tenant un arc est à rapprocher du sujet de la gravure de Ch. Méchel réalisée en 1765, d’après Carle Van Loo, L’Amour menaçant réalisée en 1765. La veuve George Beaulieu, née Jeanne Texier, fût la seule élève de son mari, Jean Georges, Henry Nocq dans son ouvrage le Poinçon de Paris vol II, p. 235, indique que la Maison de Commerce est connue sous la raison Vve Georges, Beaulieu et Guenet. » © Artcurial.

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Merveilleuses & merveilleux